Les habitants ont ressenti un tremblement de terre sans avertissement. Les secousses, brusques et intenses, ont surpris familles et passants dans plusieurs localités du sud. Rapidement, cinq personnes ont perdu la vie à l’intérieur de leurs maisons et de leurs véhicules. L’onde de choc a dégagé plusieurs routes, laissant des communautés en alerte face aux répliques à venir.
Un tremblement de terre de magnitude 5,7 a surpris tout le monde
La première secousse est survenue vers 15 h locales, équivalant à 21 h GMT, et s’est rapidement intensifiée, raconte midilibre.fr. L’USGS a localisé l’épicentre près d’Amatitlan, signalant une force inhabituelle. Une seconde onde, plus puissante, a atteint 5,7 sur l’échelle de Richter, propulsant des vibrations dans les foyers alentours. Des bâtiments ont tremblé et des objets sont tombés des étagères.
Selon la Conred, initialement, trois victimes ont été confirmées après un éboulement dans un village du sud-ouest et le passage de pierres sur un véhicule. Le président Bernardo Arévalo a annoncé ces pertes tôt le matin via X. La découverte d’un corps d’adolescent à Santa Maria de Jesus a aggravé le bilan.
Plus tard, un homme de 30 ans a été retrouvé mort à son domicile de Santa Ines, vraisemblablement frappé par une crise cardiaque lors des répliques. Ce tremblement de terre imprévu a marqué les esprits. Dans la région, des dizaines de maisons ont subi des fissures.
Des secousses persistantes ont inquiété les résidents locaux
Après le tremblement de terre initial, l’Institut local de sismologie a enregistré près de 200 répliques. Cela, dont une vingtaine ont été ressenties vivement par la population. Ces mouvements secondaires sont survenus au cours des heures suivantes, renforçant la crainte ambiante et perturbant le repos des sinistrés.
Craignant de nouvelles secousses, des centaines de personnes ont passé la nuit de mardi à mercredi à la belle étoile, dans la rue ou dans des parcs. Les autorités ont installé quelques tentes d’urgence, offrant un abri sommaire. Pourtant, beaucoup sont restés à l’écart des habitations fragilisées.
Les routes et un pont majeur ont été endommagés, rendant l’accès aux zones sinistrées difficile. Plusieurs axes ont été fermés par mesure de sécurité, exigeant des déviations. Les poids lourds ont notamment dû emprunter des itinéraires détournés, rallongeant les trajets de secours.
Impact d’un tremblement de terre sur les infrastructures locales
Des dizaines de maisons ont souffert de fissures profondes et de murs effondrés, notamment à Alotenango et Amatitlan. Certaines habitations sont devenues dangereuses, conduisant à des évacuations. Les experts ont recommandé des inspections avant tout retour. Ces recommandations visent à prévenir d’autres drames humains.
Un pont principal s’est affaissé partiellement, perturbant la circulation fluviale et routière. Les équipes de la Conred ont évalué les dégradations, jugeant certaines sections impraticables. Les équipements lourds ont été mobilisés pour dégager les décombres. L’approvisionnement local en eau a été temporairement coupé.
La coordination des secours a mobilisé des équipes médicales, des volontaires et des ingénieurs. Un tremblement de terre de cette ampleur nécessite une réponse rapide pour soigner les blessés et sécuriser les structures. Les dons de vivres et de couvertures affluent pour soutenir les sinistrés.
Une solidarité locale face à la catastrophe naturelle
La chaîne de secousses, débutée le 8 juillet, a par ailleurs rappelé la vulnérabilité des régions proches de la capitale. Malgré le deuil, la solidarité s’est toutefois exprimée dans les rues et les centres d’hébergement improvisés. Les autorités maintiennent en effet la vigilance, anticipant d’autres répliques. Bénéficiant d’un soutien national et international, la population se relève peu à peu, ainsi unie dans l’épreuve et la reconstruction. La mobilisation citoyenne renforce d’ailleurs l’espoir.
