Le capitaine Olivier Macquet retrace une course contre un brasier intense. Les incendies en Occitanie ont englouti 700 hectares avant d’être maîtrisés vers cinq heures du matin, après 60 largages et l’intervention de 120 camions. À l’heure où 300 pompiers maintiennent la surveillance, les conditions restent tendues. Sécheresse et vent fragile laissent craindre de nouvelles menaces, alors que chaque flamme peut renaître sans crier gare.
La bataille face aux incendies en Occitanie
Selon le site Midi Libre, le feu de Castelnau-de-Guers a démarré mardi et s’est propagé à un rythme fulgurant. Trois blessés légers parmi les sapeurs-pompiers témoignent de l’intensité de la lutte. Dès le signalement à 16 h 57, l’opération a mobilisé les premiers moyens, scrutant le moindre point de combustion, avec précision constante.
Dès l’aube, 60 largages d’eau et de la mousse additive ont visé la tête du feu. Dash et Canadair, coordinés depuis le PC Papa Charlie, ont déversé plus de 14 000 litres. Les vignes bio, fragiles, ont été épargnées grâce à ces interventions aériennes ciblées en matinée brûlante.
Sur le terrain, 120 camions ont quadrillé la zone, encadrés par 300 pompiers. Un drone a identifié les points chauds restants. Malgré des blocs de pierre déplacés et un vent capricieux, la maîtrise totale est annoncée vers cinq heures, après près de 12 heures de lutte acharnée.
Des renforts mobilisés face aux incendies en Occitanie
Des colonnes de Savoie, Isère, Bretagne et Haut-Rhin sont arrivées dès mardi soir. Ces renforts se sont joints aux équipes locales pour contenir le front droit et gauche. Chaque groupe a reçu des consignes selon la topographie, le sens du vent et les lignes haute tension avoisinantes.
Yannick Rebillon rappelle que les enjeux humains et la sécurité de l’A9 guidaient chaque décision. L’autoroute a été fermée temporairement, évitant tout contact avec le brasier, tout en préservant les accès de secours. Cet équilibre a été crucial pour garantir l’évacuation sereine des riverains.
Le lieutenant-colonel note neuf départs de feu, dont huit maîtrisés en quelques minutes. Un seul a résisté, creusant un sillon destructeur. La réactivité de 850 pompiers a permis de limiter les dégâts malgré la sécheresse et les forêts menacées, et les vents chauds enflamment parfois des foyers résiduels sans relâche.
Stratégies pour contenir un feu imprévisible
Sur la carte IGN, chaque contour a été tracé au stylo par le PC Papa Charlie pour une fiabilité accrue. Délaissant les outils numériques parfois erratiques, les pompiers ont suivi ces repères pour définir la tête et les lisières à sécuriser. Cette méthode a limité les surprises inattendues effectivement grave.
Face aux incendies en Occitanie, les blocs de pierre déplacés ont forcé des détours, ralentissant l’accès à certains mas. S’inquiétant de la présence de caravanes, les équipes ont vérifié l’occupation avant tout assèchement. Chaque itinéraire alternatif a été balisé pour acheminer l’eau et le matériel sans délai, garantissant une progression constante.
Les opérateurs aériennes ont rejoint tardivement, vers 19 h. Morane et Puma ont complété l’effort, lâchant respectivement 2 800 et 4 000 litres. L’autorité préfectorale a ajusté les arbitrages en temps réel, répartissant masques et ressources, tandis que les mas sauvés témoignent du succès collectif face à un adversaire indomptable.
Les jours à venir garderont le suspense
300 pompiers restent vigilants autour du sinistre, prêts à intervenir si un foyer renaît. Les opérations de mouillage et de retrait des brûlots se poursuivront jusqu’à ce que chaque point chaud soit neutralisé. Dans un paysage criblé de cendres, le moindre souffle peut rallumer les flammes. Les prochains jours détermineront si la zone retrouve enfin un calme durable.
