Perdue au milieu des eaux limpides, une silhouette a dérivé sans repère ni aide visible. Cette Britannique a incarné la crainte partagée quand sa portée disparue a retenti dans les secteurs maritimes. Chaque minute semblait s’étirer, en attendant un signe de vie. Sous un soleil implacable, elle a lutté contre l’épuisement, sans savoir si quelqu’un la repérerait. Ses chances ont basculé grâce à un ferry providentiel.
Comment la portée disparue a alerté la surveillance
Mercredi dernier, les autorités espagnoles ont déclenché une opération d’envergure, raconte le site lindependant.fr. Gardes-côtes, plongeurs de la police et hélicoptères de la Guardia Civil ont sillonné les vagues. L’alerte concernait Mary Gavin, 39 ans, reportée comme disparue après un voyage en bateau de location au large de Formentera. Les recherches faisaient face à l’urgence.
Elle avait prévu de rendre le bateau mercredi à 18 h, mais n’a pas respecté l’engagement. Quand ses amis ont constaté son absence, l’inquiétude a grandi. Rapidement, récits flous et absence de contact ont confirmé la gravité de la situation. Le temps passait, insistant sur l’urgence d’un secours très rapide.
Après plusieurs jours de silence, un signe désespéré a percé l’horizon. Le matin du cinquième jour, Mary a agité un tissu pour attirer l’attention des navires de passage. Cet appel discret a offert la première piste tangible dans cette immense zone vaste et austère de la Méditerranée salée inexplorée.
Les efforts coordonnés pour sauver une personne isolée
Samedi après-midi, un ferry en provenance de Palma de Majorque a repéré Mary au large. À bord, les passagers ont alerté l’équipage dès qu’ils ont distingué un corps épuisé. Le navire, lié à València, a immédiatement amorcé une manœuvre de secours.
Les vagues ont rendu les opérations délicates. Il a fallu quarante minutes pour hisser Mary à bord, le mouvement de la mer compliquant chaque geste. Brûlée par le soleil, elle souffrait aussi d’aphtes et d’un état de déshydratation avancé. Rapidement, l’équipage lui a fourni de l’eau puis un Coca-Cola salutaire.
À l’arrivée à València, policiers et professionnels de santé se tenaient prêts sur le quai. Ils ont intercepté Mary pour lui prodiguer des soins d’urgence. Son transfert immédiat à l’hôpital a permis un examen complet et la prise en charge de ses brûlures et de sa déshydratation.
Quand la portée disparue rencontre un ferry salvateur
Après l’évacuation, la Guardia Civil a remorqué l’embarcation jusqu’à Ibiza. Ce bateau de location, abandonné depuis mercredi, a repris vie sous escorte militaire. Son retour au port a rassuré les propriétaires et les amis de Mary, qui surveillaient chaque nouvelle avec angoisse.
Selon les autorités locales, Mary Gavin habite les Baléares depuis environ deux mois. Cette installation récente dans l’archipel a suscité des interrogations sur sa préparation à l’environnement marin. Les raisons de sa dérive sont restées floues, sans explication officielle.
Disparue depuis près de cinq jours, elle avait survécu aux éléments les plus rudes, sans aide extérieure. Vent, soleil et mer agités menaçaient son endurance. Aucun détail n’a filtré sur ce qui s’est passé avant l’alerte. Seule certitude : la détermination des secours a prévalu sur l’indifférence de l’océan.
Un soulagement partagé après des journées éprouvantes vécues
Les visages crispés se sont enfin relâchés quand Mary est descendue du bateau. Aidée par des équipes unies, elle a trouvé un refuge salutaire loin de l’immensité hostile. Son voyage dramatique restera gravé comme un exemple d’entraide réussie et de persévérance humaine. Dans les ports de València, la communauté a célébré ce tournant, marquant la victoire de la vie sur le silence impitoyable de la mer.