Des rires étouffés se glissent entre les murs de la villa, tandis que la nuit s’étire sans fin. Ici, le rythme effréné des fêtes impose ses lois, réveillant le village sous un déluge de sons et de bouteilles brisées. Aux premières heures, l’air vibre d’un protoxyde détourné et de moteurs rugissants, fragilisant l’équilibre fragile des rues endormies. Chaque semaine, ce tumulte s’intensifie sans prévenir.
Des fêtes nocturnes dérangent le cœur de Dhuisy
Les riverains de cette petite commune ressentent l’afflux massif des jeunes fêtards, raconte le site ladepeche.fr. Ainsi, chaque week-end apporte son lot de nuisances : cris, musique forte et gravats abandonnés dans les rues. Avec le protoxyde d’azote en main, certains jouent à détendre l’atmosphère, mais la tension grimpe quand les bouteilles jonchent le sol.
Pour beaucoup, l’heure de rendez-vous se situe vers une heure du matin. Ensuite, la fête ne s’achève qu’aux alentours de huit ou neuf heures. Cette cadence infernale bouleverse le sommeil, alors que la vie matinale doit reprendre dès l’aube. Le recours au gaz hilarant accentue les débordements et alarme la population.
Ce schéma se répète sans répit depuis plusieurs mois. Pourtant, la mairie tente d’intervenir, mais la location sur Leboncoin rend toute fermeture difficile. Face à ce constat, le collectif regroupe les plaintes et prépare une pétition pour faire entendre la voix des habitants.
L’annonce à 600 euros révèle la portée des fêtes
La maison se loue 600 euros la nuit, toujours visible sur Leboncoin, malgré les signalements. Alors, des centaines de voitures convergent vers la demeure, bloquant les rues et obstruant les bas-côtés. Cette manne financière attire des groupes de plus en plus nombreux, intrigués par la promesse d’une nuit folle.
Au début, les annonces figuraient aussi sur GrandGîtes et Leboncoin. Cependant, Airbnb et Abritel ont été alertés, et l’offre y a disparu après de multiples rapports. Pourtant, l’annonce persiste sur Leboncoin, déjouant les efforts des voisins pour stopper le flot des fêtards.
Chaque week-end, les images montrent un ballet ininterrompu de phares et de klaxons. Le bruit grimpe en intensité à mesure que la nuit avance, si bien que le terme “soirée” perd son caractère festif pour devenir un cauchemar pour les habitants proches.
Les riverains font face à une menace grandissante
Parmi eux, Michel s’est illustré en prenant la parole pour demander un peu de respect. Alors, le propriétaire de la villa a franchi la limite de la tolérance. Lors d’une altercation, ce dernier a frappé Michel et sa femme, provoquant une plainte déposée au commissariat.
Au fil des jours, les menaces se multiplient : au téléphone, une voisine a reçu des propos inquiétants, lui promettant des représailles. Cet engrenage violent s’ajoute aux nuisances sonores, soulignant l’urgence d’une action coordonnée pour mettre fin à cette dérive.
Face à ce climat de peur, la maire Isabelle Faoucher appelle à un soutien massif. Elle insiste sur la nécessité de renforcer les sanctions et de faire évoluer la législation locale afin d’empêcher ce type de location sauvage.
Une pétition pour sauver la quiétude du village
Le collectif “Sauvons Dhuisy” vient de lancer une pétition en ligne pour rassembler les signatures. Il vise à contraindre les plateformes à retirer l’annonce et à faire sanctionner le propriétaire. Par cette démarche citoyenne, les habitants espèrent retrouver le silence et la tranquillité.
