Les Thorigniens ont jusqu’au 13 juillet 2025 pour faire entendre leur voix sur le cœur de ville et la ZAC des bords de Marne. Cette commune de Seine-et-Marne mobilise chacun, qu’il vive, travaille ou agisse sur place, à travers un cahier numérique accessible en ligne. Les premières études de la friche industrielle de 2,8 hectares sont terminées. Mais c’est grâce aux nombreux retours que se précisera le projet.
Comment cette commune de Seine-et-Marne implique vraiment chacun
Depuis un mois, la plateforme “Thorigny, la Marne, un cœur” accueille contributions et témoignages variés. Selon le site actu.fr, les habitants se sont déjà saisis du formulaire pour partager usages et attentes. Certains évoquent des aménagements favorisant une centralité vivante, d’autres insistent sur l’équilibre entre espaces verts et équipements.
Sur ce site, toute personne concernée peut ensuite détailler son ressenti. Rue de Claye jugée dangereuse, trottoirs peu accessibles, proposition de café associatif… Chaque idée enrichit la réflexion. Au total, 29 contributions ont déjà été enregistrées, reflétant les préoccupations quotidiennes.
Enfin, ces retours nourriront directement le dossier de ZAC, dont le principe sera validé avant la fin de l’année. La mairie de Thorigny prévoit une restitution à la rentrée, entre fin septembre et début octobre, pour présenter les orientations issues de la consultation.
Pourquoi cette commune de Seine-et-Marne mise sur une concertation illimitée
La décision de lancer cette vaste consultation repose sur deux constats. D’une part, les études préliminaires pour la ZAC des bords de Marne ont pris fin. D’autre part, la réflexion s’étend au secteur gare-centre-ville, afin de créer un véritable pôle plus connecté à la rivière.
Premier volet, la friche industrielle de 2,8 hectares entre la Grande Prairie et le parking de la gare doit devenir un lieu attractif. Les élus souhaitent y développer logements, commerce et services. Cette ambition s’ancre aussi dans l’idée de renforcer les liaisons avec les berges de la Marne.
Deuxième volet, l’objectif vise à établir une centralité partagée où circulation, loisirs et vie quotidienne se conjuguent. En alliant analyses techniques et avis citoyens, la municipalité entend bâtir un cœur de ville à la fois moderne et respectueux du patrimoine local.
Qui coordonne la démarche et comment elle se déploie concrètement
Pour compléter la plateforme, la mairie de Thorigny a fait appel à l’association Empreintes Citoyennes. Celle-ci réalise micro-trottoirs filmés et entretiens avec acteurs du territoire. L’approche multimodale garantit une prise en compte large des besoins et usages.
Chaque interview met en lumière des initiatives locales : commerçants, parents d’élèves, associations sportives ou culturelles. Ces échanges fournissent ainsi un éclairage différent des questionnaires, enrichissant les données chiffrées et les retours écrits.
Ainsi, la ville collecte un panorama complet des attentes. Opposition et majorité saluent l’effort, même si certains estiment qu’il aurait fallu démarrer plus tôt. L’élu Fabrice Hamelin reconnaît l’importance de la participation, tout en soulignant que le calendrier aurait gagné à être anticipé.
Vers un centre-ville repensé et partagé par tous
La mobilisation citoyenne se poursuit jusqu’au 13 juillet 2025, déterminante pour l’avenir du quartier. Au-delà d’une simple consultation, il s’agit d’un véritable engagement collectif pour façonner un centre-ville plus vivant et inclusif. Tous les acteurs, habitants ou visiteurs, sont invités à contribuer avant la date butoir.
Les retours seront synthétisés et présentés à l’automne. Cela marque le début d’une nouvelle phase de conception. Dès lors, chaque proposition pourra trouver sa place dans le plan d’aménagement global, dessinant un cœur de ville à l’image de ceux qui le font vivre.
