Une innovation fascinante prend vie dans l’univers automobile, révélant un simulateur de conduite d’exception capable de redéfinir la façon dont les ingénieurs conçoivent les véhicules. Dans un contexte où rapidité et précision dictent la réussite, cette avancée technologique stimule l’ingéniosité et ouvre la voie à des tests plus réalistes, tout en diminuant le besoin de prototypes physiques. Elle garantit l’anticipation de chaque paramètre avant la mise en production.
Comprendre l’impact d’un simulateur de conduite sur l’innovation
D’après lefigaro.fr, au technocentre de Guyancourt, Renault ambitionne de réduire à deux ans ou cent semaines le développement de chaque modèle. Ce rythme accéléré trouve sa source dans la concurrence féroce et l’évolution rapide des normes, surtout pour les voitures électriques. Ainsi, le groupe ajuste chaque étape pour répondre avec précision aux attentes des clients.
Le point de départ débute au concept freeze, moment clé où le style d’un futur modèle se fige. À partir de cette étape, le compte à rebours décompte rigoureusement les jours. Cette méthode garantit un suivi précis des délais et offre une souplesse accrue dans la gestion de la conception.
En complément, le simulateur de conduite trouve tout son sens pour valider tôt les choix techniques sans multiplier les prototypes physiques. Grâce à cet outil, les ingénieurs explorent virtuellement divers scénarios, optimisent les performances et réduisent les coûts liés aux essais traditionnels, afin d’assurer une qualité accrue.
Optimiser les essais grâce au simulateur de conduite révolutionnaire
ROADS, le simulateur de conduite révolutionnaire baptisé Renault Operational Advanced Driving Simulator, offre des jumeaux numériques pour chaque nouveau modèle. Ces versions virtuelles limitent la création de prototypes physiques et accélèrent les itérations. Elles servent aussi à tester des améliorations sur des véhicules déjà commercialisés, garantissant une flexibilité inédite.
Le bâtiment dédié couvre 2 300 m² et a été achevé en 2020. Son financement a mobilisé 26 millions d’euros. Toutefois, ROADS succède à Ultimate, en service depuis 2004, dont les performances étaient limitées. Ce changement marque une étape décisive dans l’intégration de l’architecture logicielle chez Renault.
Au centre du hall de 1 400 m² et de 12 m de haut trône un dôme en fibre de carbone de 7 m de diamètre intérieur, capable d’accueillir une voiture entière. Les écrans à 360° reproduisent toutes situations, offrant un rendu immersif pour des tests réalistes. Ils contribuent à simuler avec précision chaque mouvement.
Les défis techniques relevés lors de l’installation impressionnante
L’édification de ROADS a présenté un défi de génie civil remarquable. Le portique en acier, mesurant 28 x 4 m, est arrivé des Pays-Bas en convoi exceptionnel à 15 km/h pendant cinq jours. Ensuite, il a dû être introduit de biais, illustrant l’ingéniosité nécessaire pour ce projet unique.
La dalle de 35 m par 39 m, épaisse de 1,50 m, repose sur 55 piliers en béton de la même épaisseur. Pourtant, ces fondations plongent à 30 m de profondeur pour assurer une stabilité exemplaire. Ce socle massif limite les vibrations et garantit la sécurité de l’ensemble. Il sert de base au simulateur de conduite de pointe.
Le dôme repose sur des rails de 25 m, offrant un déplacement fluide à 34 km/h. Il génère jusqu’à 1 G d’accélération, comparable à celle d’une Mégane RS. Selon Serge Diop, chef de projet, ces performances exigent l’exploitation maximale de la puissance électrique intégrée. Ces simulations offrent une immersion saisissante.
Des perspectives prometteuses pour l’avenir des automobiles connectées
ROADS offrira un appui décisif aux Software Defined Vehicles, accélérant le développement des utilitaires du programme FlexEVan et des SUV attendus en 2027. Cette avancée promet de positionner Renault au cœur de l’innovation électrique, tout en facilitant l’évolution logicielle. Par ailleurs, ce simulateur constituera une plateforme adaptable pour les futures générations.