Au cœur de murs centenaires, une cache inattendue a émergé lors de simples travaux. Des feuilles gaufrées, œuvres d’un passé oublié, gisaient derrière un mur. Parmi ce trésor discret, des documents rares ont révélé lettres d’autrefois. Factures anciennes et coupures de journaux, esquissant le portrait discret d’une époque marquée par le XIXe siècle et la Seconde Guerre mondiale. Ce fragment muet a charmé artisans et curieux, invitant à un voyage.
Des documents rares précieusement cachés sous la cloison
Selon le site france3-regions.franceinfo.fr, chargés de rénover les anciens bureaux en suites d’hôtes, des artisans ont abattu une cloison. Sous les décombres, un paquet marqué « Documents importants » s’est dévoilé. Ces documents rares ont suscité l’émerveillement, promettant de livrer un aperçu fascinant du passé de la bâtisse. L’idée d’un trésor a envahi l’esprit.
En ouvrant le paquet, les artisans ont découvert des lettres manuscrites et des carnets griffonnés à la plume. Y figuraient aussi des factures d’époque et des coupures de journaux locaux du début du XXe siècle. L’émotion a gagné l’équipe, sensible au témoignage de la vie d’autrefois, quelques annotations manuscrites personnelles.
Cette découverte rappelle que La Léontine n’est pas seulement un lieu culinaire. Ancienne maison de maître, elle a traversé les siècles et connu résidents illustres. Les documents retrouvés soulignent sa place de témoin discret de la vie abbevilloise, entre prestige familial et épisodes de la Seconde Guerre mondiale.
Les documents rares révèlent des récits intimes d’Abbeville
Érigée en 1989 pour la famille Lennel de Farelle, la bâtisse abritait de réceptions somptueuses et luxueuses. Les ouvriers ont découvert, au cœur des murs, documents rares datant de cette période. Ces archives dévoilent la richesse culturelle locale, reflétant l’opulence d’un foyer industriel du textile situé en plein cœur d’Abbeville.
Avant de devenir restaurant, la demeure appartenait à Me Firmin, avocat et résistant abbevillois. Les correspondances personnelles de son personnel figuraient parmi les trésors. Par ailleurs, plusieurs écrits évoquent l’occupation nazie : notes de la Wehrmacht, anciens devis et correspondances officielles laissant entrevoir la vie sous l’occupation.
Pierre-Alain Delaby envisage de traduire les textes à l’aide d’outils numériques, avant de consulter le service patrimoine de la ville. Il planifie également d’intégrer ces récits dans les cinq chambres d’hôtes à thème historique. Chaque espace racontera ainsi une période spécifique, offrant aux visiteurs un voyage authentique, digne d’un musée.
Un futur projet tourné vers la valorisation locale
Alors que La Léontine s’apprête à ouvrir un second établissement à Saint-Valéry, Pierre-Alain Delaby restera concentré sur le démarrage. Après quelques jours de vacances, il compte travailler à l’aménagement des espaces communs et peaufiner les finitions.
Les cinq chambres d’hôte porteront chacune un thème historique précis, évoquant une période marquante. Décor et mobilier s’inspireront des archives révélées, créant une atmosphère immersive. Les futurs hôtes, gourmands d’histoire, profiteront d’anecdotes inédites, révélées au fil de leur séjour, pour enrichir leur expérience.
Avant toute diffusion, une expertise garantira la bonne conservation des documents retrouvés. Le restaurateur prévoit de collaborer avec le service patrimoine pour obtenir conseils et financements. L’objectif est de préserver ces archives et de les partager avec les générations futures, assurant ainsi la transmission d’une mémoire collective, et d’études historiques.
Une histoire à partager et préserver ensemble d’Abbeville
Au-delà d’une simple trouvaille archéologique, ces documents rares incarnent le lien vivant entre le passé et le présent. En partageant ces récits et en veillant à leur conservation, les hôtes et visiteurs pourront ressentir l’âme d’Abbeville. Chaque page constitue un pont entre les générations, appelant à la curiosité et à la préservation de cette mémoire collective, avec émotion sincère.
