Le 27 mai, une annonce inattendue a secoué le JT de 20 h : Léa Salamé succède à Anne‐Sophie Lapix. Tandis que cette passation promet une bouffée d’air frais, certains émettent déjà des réserves. Cependant, l’évocation d’un nouveau visage suscite curiosité et questionnements sur l’équilibre entre vie privée et rigueur journalistique. Rapidement, la nomination engage un débat majeur sur l’avenir du service public et d’une nouvelle dynamique.
Comment Léa Salamé hérite du poste de présentatrice
France Télévisions a officialisé le 27 mai le départ d’Anne-Sophie Lapix après huit années passées à la tête du 20 h. Cette décision marque la fin d’un cycle entamé en 2017. Rapidement, la date du dernier journal, fixée au 26 juin, est devenue un symbole de transition pour la chaîne publique.
Delphine Ernotte, invitée sur le plateau de Quotidien le 24 juin, a souligné le professionnalisme et l’indépendance d’Anne-Sophie Lapix. Elle a évoqué un troisième mandat plein de défis face à la concurrence des chaînes d’info et des réseaux sociaux. L’évolution permanente du journal justifie un nouveau visage à l’antenne.
Dans ces circonstances, Léa Salamé est apparue comme la candidate idéale, selon le site programme-television.org. Après le refus de Caroline Roux, Delphine Ernotte a évoqué un pari reposant sur son expérience et sa popularité. Cette prise de fonction à la rentrée promet de renouveler l’image du journal, tout en s’appuyant sur un visage déjà familier du public.
Pourquoi Léa Salamé n’avait pas imaginé ce nouveau défi
Initialement, Caroline Roux figurait parmi les favorites pour prendre le 20 h. Delphine Ernotte avait proposé le poste, mais elle a décliné l’offre. Le retrait de Caroline a ouvert la porte à une autre discussion, inattendue, et a entraîné une succession de négociations en coulisses pour trouver un profil capable de porter le journal.
La discussion avec Léa Salamé a été franche : la journaliste n’avait jamais rêvé du JT. Pourtant, Delphine Ernotte l’a encouragée. Le mot d’ordre était clair : innover sans trahir l’esprit du service public. Ce dialogue a duré plusieurs semaines avant de sceller un accord pour la rentrée.
Elle conservera son émission Quelle époque ! le samedi soir et prendra en main le JT du lundi au jeudi. Le vendredi, elle bénéficiera d’un jour libre pour préparer son rôle double. Cette organisation hybride vise à préserver la diversité des formats et à capitaliser sur son savoir-faire en direct.
Les critiques soulevées par Aymeric Caron autour du service public
Raphaël Glucksmann, compagnon de la journaliste, était en campagne pour les élections européennes. Delphine Ernotte a précisé qu’elle s’était mise en retrait durant cette période. L’objectif : dissocier l’image de Léa Salamé de celle de son partenaire politique pour garantir l’impartialité du JT et son respect du rôle public.
Dans les colonnes de Gala, l’ancien chroniqueur évoque une « camarade sympathique et sérieuse ». il insiste sur les « tiraillements » possibles entre fidélité personnelle et obligations professionnelles. Cette précision ne remet pas en cause son professionnalisme, mais interroge sur la manière dont seront hiérarchisées les informations politiques à l’antenne.
Pour conclure, Aymeric Caron s’interroge sur le respect du service public. Il craint un mélange entre instance journalistique et influence politique. Ce point de vue soulève une question majeure : comment préserver la neutralité du JT lorsque les frontières de la vie personnelle et du rôle médiatique s’entrelacent ?
Un avenir incertain pour le journal de France 2
À l’heure où Anne-Sophie Lapix tire sa révérence après huit ans de fidélité, cette passation place le JT de 20 h sous un nouveau jour. Entre l’expérience de Léa Salamé et les préoccupations soulevées par Aymeric Caron, l’équilibre des responsabilités et de la vie privée reste en suspens.