Une Centrale nucléaire connaît parfois un imprévu minime, pourtant l’attention grimpe. À Golfech, une simple rotation de poignée a déplacé l’ordre des choses. Un robinet mal ciblé a désactivé, pendant de longues heures, une partie du secours thermique du réacteur principal. L’histoire révèle comment vigilance, méthode et procédures croisent le destin d’une installation stratégique, sans jamais compromettre la sûreté publique.
Centrale nucléaire et erreur de valve aux conséquences immédiates
Le 15 juin 2025, l’unité de production 2 restait arrêtée pour une visite de routine, tandis que le réacteur 1 poursuivait son cycle normal, raconte le site ladepeche.fr. Le technicien mandaté devait fermer des robinets précis du circuit de refroidissement associé au réacteur hors ligne, car la procédure impose cet isolement pendant l’examen mécanique attentif.
Dans cette Centrale nucléaire, l’intervenant confondit les deux branches jumelles du système et verrouilla deux vannes raccordées au réacteur 1. L’action, apparemment mineure, coupa la moitié du circuit dédié à l’évacuation de la chaleur, alors que la puissance du générateur restait stable dans la salle de commande habituellement sûre et monitorée.
Personne ne remarqua tout de suite la divergence, car les autres capteurs affichaient des valeurs dans leur fourchette. Le temps s’écoulait, et l’eau forcée cessait de circuler dans cette section, ce qui plaçait discrètement l’installation en dehors des limites autorisées par les règles internes.
Centrale nucléaire de Golfech, détection tardive puis correction méthodique
À 21 h 50, un test automatique révéla que les pompes auxiliaires refusaient de démarrer, car le circuit se trouvait fermé. L’alarme interne força les équipes de quart à examiner la chaîne logique, puis, en remontant chaque étape, elles isolèrent rapidement la cause sans perdre le contrôle global du processus en cours.
En rouvrant les vannes à 22 h 32, l’équipe resta vigilante, car la Centrale nucléaire devait confirmer le retour à la normale. Les opérateurs observèrent les débits, comparèrent les températures, et notèrent un rétablissement progressif. Chaque valeur satisfaisait désormais le tableau de suivi, ce qui apaisa la tension au poste de commandement.
À 23 h 31, une série finale de mesures confirma que le système répondait sans délai. La moitié du circuit précédemment active s’additionna de nouveau à la section rétablie, et l’installation retrouva son standard de redondance, condition essentielle pour toute activité sous charge nominale imposée réglementairement.
Classification mineure mais rappel sévère des bonnes pratiques
Le refroidissement resta partiellement indisponible près de dix-huit heures, durée qui dépasse le plafond toléré par les règles d’exploitation. L’autre moitié du circuit fonctionnait pourtant, tandis que deux dispositifs de secours, distincts, demeuraient prêts. Cette organisation assure que, même dans un scénario extrême, la chaleur s’évacue convenablement en toute saison.
Le 17 juin 2025, la direction transmit l’événement à l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection, car la transparence reste une règle fixe. L’analyse interne conclut à un écart de niveau 1 sur l’échelle INES, c’est-à-dire un incident mineur, néanmoins pris au sérieux pour améliorer la formation des équipes en place.
Dans la Centrale nucléaire, chaque geste humain s’accompagne désormais d’une double vérification, car la confiance s’appuie sur des faits répétés. Des ateliers ciblés rappellent les repères visuels, puis des audits réguliers testent la rigueur. De cette façon, l’erreur devient un enseignement collectif durable pour tous.
Leçon pratique, vigilance soutenue pour un avenir fiable
L’incident rappelle qu’un site hautement technologique dépend aussi d’une action manuelle précise. La chronologie, de 15 juin à 17 juin, montre une chaîne décisionnelle qui fonctionne même sous pression. Les opérateurs ont corrigé l’anomalie, vérifié chaque donnée et partagé l’expérience, afin que la marge de sûreté progresse. Ainsi, la confiance du public trouve des bases concrètes, jour après jour, et demain aussi.