Après un mois de juin historiquement chaud, la France vient de vivre un début d’été sous haute tension climatique — et la chaleur extrême pourrait bien revenir dès la semaine prochaine. Si une petite pause plus fraîche est en cours, elle ne devrait pas durer longtemps. La température moyenne a atteint 22,2 °C le mois dernier, soit 3,3 °C au-dessus des normales saisonnières depuis 1900. Début juillet, plusieurs régions ont déjà flirté avec les 40 °C, avant un bref retour à des valeurs plus respirables. Mais une nouvelle vague de chaleur pourrait s’installer dès la mi-juillet 2025.
Juin 2025 : un mois qui bat encore des records
Selon linternaute.com, le mois de juin 2025 s’inscrit déjà comme l’un des plus chauds jamais enregistrés. Avec une moyenne nationale de 22,2 °C, l’écart par rapport aux normales est sans appel. Les premiers jours de juillet ont eux aussi confirmé la tendance, notamment autour du 5 juillet, où certaines zones du sud-ouest et de la vallée du Rhône ont dépassé les 38 °C. Ces extrêmes rappellent combien le climat se réchauffe à un rythme inédit.
En cette première quinzaine de juillet, une légère accalmie offre aux habitants un moment pour souffler. Les vacanciers profitent de températures plus douces, surtout dans le sud-est et le nord-est. Mais la fatigue due aux pics précédents reste présente et le répit pourrait être de courte durée.
Dès ce week-end du 12 au 13 juillet, une perturbation océanique apportera de la pluie et une baisse bienvenue des températures. Ces averses s’étendront encore lundi, rafraîchissant une grande partie du territoire. Mais cette parenthèse sera vite refermée.
Mi-juillet : un nouveau coup de chaud en vue
Les prévisions restent claires : jusqu’au 15 juillet, les températures devraient rester proches ou légèrement sous les normales. Mais tout pourrait basculer dès le milieu de semaine. Les modèles annoncent un possible retour de la canicule dès le 17 ou 18 juillet.
Dès ce jeudi 17 juillet, les maximales pourraient à nouveau dépasser les 32 °C sur une grande partie du pays, notamment dans l’intérieur et sur la façade Atlantique. Les nuits resteront chaudes, compliquant la récupération pour les citadins comme pour les vacanciers.
En cause : le renforcement de l’anticyclone des Açores, qui devrait bloquer les perturbations venues de l’Atlantique. Résultat, vendredi 18 juillet, le mercure pourrait encore grimper, marquant le début d’un nouveau pic de chaleur pour ceux qui s’apprêtent à partir ou revenir de congés.
Un pont du 20 juillet sous haute surveillance
Le week-end du 19 au 20 juillet s’annonce particulièrement chaud, avec des pointes à 35 °C dans plusieurs régions, notamment l’Île-de-France, l’ouest et le centre. Les habitants devront redoubler de vigilance pour limiter l’inconfort. Les routes et les transports seront mis à l’épreuve, avec un risque accru de bouchons sous des températures étouffantes.
La semaine du 21 juillet, jour férié dans certaines régions et période de chassé-croisé des vacances, pourrait rester marquée par un indicateur thermique élevé. Selon La Chaîne Météo, cet épisode serait probablement moins extrême que celui de fin juin-début juillet, mais la durée reste incertaine. Une chose est sûre : juillet 2025 devrait afficher un surplus thermique de +2 à +2,5 °C par rapport aux normales.
Bien s’organiser face à la chaleur
Les prochains jours risquent donc d’alterner entre courtes pauses et nouveaux pics caniculaires. Mieux vaut suivre de près les bulletins météo, notamment l’évolution de l’anticyclone et l’arrivée des rares perturbations attendues. Se tenir informé et adapter ses activités est plus que jamais nécessaire.
Hydratation, aménagement des horaires de sorties, vigilance pour les personnes fragiles : chacun peut limiter les risques. Cet été 2025 promet encore de tester la résilience de l’Hexagone face aux vagues de chaleur.