Les vagues de chaleur intenses de cette période ont mis les esprits en alerte, canicule oblige. Les journées étouffantes, portées par un anticyclone venu d’Afrique, ont poussé les thermomètres à afficher jusqu’à 27,8 °C de moyenne sur tout le territoire en juin. Ensuite, des pointes à 42 °C et un record national ont renforcé l’impression d’un phénomène exceptionnel, qui touche désormais à sa fin.
Pourquoi cette canicule a marqué les esprits cet été
Selon le site linternaute.com, l’arrivée d’un anticyclone a enveloppé l’Europe occidentale en attirant de l’air chaud d’Afrique. Dès le week-end, la chaleur est montée en flèche, tournant à une fièvre impressionnante. Sur tout le pays, le mercure est resté élevé sans répit, suscitant des signaux d’alerte.
En juin, l’indicateur thermique national a atteint 27,8 °C, plaçant le mois en deuxième position des plus chauds depuis 1900 selon La Chaîne Météo. Cette mesure historique a dépassé les moyennes habituelles et confirmé une anomalie. Dans plusieurs départements, l’atmosphère a donné l’impression d’un été déjà bien avancé.
Le mardi 1ᵉʳ juillet, la température moyenne a oscillé entre 35 °C et 38 °C, tandis que certains sites ont grimpé jusqu’à 42 °C. Seize départements, dont la région parisienne, ont basculé en vigilance rouge. La nuit suivante, l’air est resté lourd et étouffant, rendant le sommeil rare et les nuits particulièrement longues.
Des premiers signes de rafraîchissement en façade ouest
Ce mercredi, une masse d’air océanique a fait reculer la chaleur sur la façade ouest, laissant déjà quelques degrés de moins. Cependant, l’est reste brûlant, notamment en Île-de-France et au centre, où un timide rafraîchissement a commencé. Peu de répit en journée, mais l’atmosphère a gagné un peu de douceur.
Des orages se forment dès la mi-journée sur la moitié est, apportant des averses par endroits. Ils éclatent là où la chaleur persiste, offrant un contraste électrique au ciel lourd. Les zones concernées voient des rafales et des grondements, parfois accompagnés de quelques éclairs, avant que l’air ne redevienne étouffant.
Jeudi, l’air plus frais venu de l’Atlantique et de la Manche a fait chuter les températures sur les trois quarts du pays. Dans la moitié nord, le mercure est tombé sous 30 °C. Paris a perdu une dizaine de degrés par rapport à mardi, et les nuits sont redevenues clémentes.
Comment la canicule va finir sur une grande partie du territoire
Sur une large partie du territoire, la canicule prendra fin avec le retour d’un air plus respirable. Seul le sud-est demeure à l’écart de ce rafraîchissement. Pour l’ouverture des vacances scolaires, l’ambiance s’installera entre l’anticyclone d’Europe occidentale et des perturbations britanniques.
Vendredi et samedi, quelques degrés pourront être regagnés sous un ciel variable. Puis dimanche, une journée pluvieuse est prévue sur une grande partie de la France, provoquant un large rafraîchissement, y compris sur le pourtour méditerranéen. Cette pluie marquera un nouveau contraste, avec des averses parfois fortes et un ciel chargé.
La semaine suivante, Météo France annonce une baisse des températures jusqu’en milieu de semaine, repassant légèrement sous les normales saisonnières. Seules les régions en relief verront une légère humidité persister. Ces conditions offriront un répit avant un éventuel coup de chaleur ultérieur.
Un nouvel équilibre thermique avant la reprise de la chaleur
Après ce pic exceptionnel, la France retrouvera des températures plus supportables, sans pour autant basculer dans un froid soudain. Les nuits redeviendront plus douces et l’ambiance diurne s’adoucira. Malgré quelques variations locales, le ciel offrira surtout des éclaircies, laissant entrevoir une période plus calme avant une possible remontée des températures dès la fin de semaine prochaine. Ce répit devrait aider à rétablir le confort quotidien et faciliter les activités extérieures.