Une vague de chaleur intense s’abat sur l’Hexagone, évoquant un besoin urgent de fraîcheur. Les rues vibrent sous l’effet d’un anticyclone venu d’Afrique. Celui-ci gonfle les températures jusqu’à des niveaux rarement vus. La canicule enveloppe une grande partie du pays, instaurant une atmosphère lourde et immobile. Pourtant, un changement se profile, promettant un soulagement attendu.
La canicule historique façonne les premiers jours étouffants
Des anticyclones stables alimentent la progression de l’air brûlant depuis le Maghreb, gonflant chaque thermomètre au-dessus de 34 °C, raconte le site linternaute.com. Les villes côtières jouissent parfois d’une légère brise, mais la différence reste minime. L’air semble peser sur chaque geste quotidien, rendant même la nuit quasi aussi chaude que le jour.
Sur l’ensemble du pays, les maximales flirtent avec les records. La Bretagne et les Hauts-de-France affichent des pointes à 30 °C en bord de mer et jusqu’à 34 °C dans les terres. Plus au sud, les relevés s’envolent entre 34 °C et 38 °C, avec des extrêmes locaux à 40 °C.
Les grandes agglomérations supportent mal cette poussée thermique : Paris, Rennes et Tours dépassent 35 °C, tandis que Toulouse et Bordeaux atteignent 37–38 °C. Aux abords de la nuit, la température ne redescend guère sous 30 °C, laissant espérer un repos laborieux.
Canicule : des pointes extrêmes prévoient des records jamais vus
Les prévisions placent ce mardi 1er juillet parmi les journées les plus chaudes jamais observées en France. La moyenne oscille entre 35 °C et 38 °C, voire 42 °C par endroits. Dans la capitale, le mercure grimpe jusqu’à 37 °C, tandis que Toulouse, Lyon et Bordeaux frôlent 38 °C.
La canicule persiste même après le coucher du soleil ; les nuits deviennent presque aussi lourdes que les journées. Les thermomètres restent au-dessus de 30 °C, empêchant toute fraîcheur salvatrice. Les insomnies se multiplient et épuisent les citadins.
Quelques orages se déclenchent en altitude, surtout près des massifs montagneux, libérant ponctuellement une chaleur électrique. Toutefois, ces averses isolées n’offrent qu’un répit fugace aux zones concernées, avant que l’air redevienne suffocant.
Les orages apportent un soulagement annoncé sur tout le territoire
Mercredi, la façade ouest voit déjà ses températures amorcer une décrue timide. Les maximales baissent sous les 30 °C près de l’Atlantique et de la Manche, offrant un air plus respirable. En revanche, l’est et le centre conservent encore une forte chaleur.
La formation d’orage se généralise en journée : d’abord dans le sud, puis dans l’ouest. Ces phénomènes créent un contraste saisissant entre chaleur et rafraîchissement brutal. Les éclairs transpercent le ciel avant que l’air redevienne sec.
Jeudi, l’oxygène revient dans les rues ; la chaleur glisse partout sous la barre des 30 °C, sauf sur quelques poches méridionales. Paris perd environ dix degrés en quelques heures, ce qui marque enfin une vraie pause thermique pour les citadins en manque de douceur nocturne.
Les vacances scolaires débutent sous un nouveau climat adouci
Vendredi marque la fin de cette canicule presque partout, hormis dans l’extrême sud-est où l’ambiance reste lourde. Pour l’ouverture des vacances, l’anticyclone occidental recule face aux perturbations britanniques. Les températures de la moitié nord se situent entre 23 °C et 28 °C, tandis que dans le sud, elles tutoient encore 30 °C, sans excès. La semaine suivante gardera des valeurs supérieures aux normales de saison, selon Météo France, mais l’atmosphère restera plus supportable. Quelques averses localisées sont possibles, surtout au nord. Les journées promettent d’être ensoleillées, sans dépasser les limites de l’inconfort.
