Un grondement soudain a troublé l’après-midi paisible des candidats au bac, alors que l’horloge affichait 13 heures précises. Le transformateur électrique installé près des salles de classe a cédé sous la tension, projetant un nuage de débris et déclenchant l’alarme parmi les élèves. Plusieurs d’entre eux se sont retrouvés projetés au sol, tandis que l’établissement entrait aussitôt en état de choc. La cité scolaire de Bangui, en Centrafrique, a alors été le théâtre d’un chaos difficile à oublier.
Un drame en plein examen bouleverse une ville entière
Un grondement a secoué les couloirs et l’épreuve a basculé en une situation critique. Selon le site Midi Libre, plusieurs élèves ont été tués et des dizaines d’autres blessés, selon le gouvernement centrafricain, qui a confirmé la tragédie survenue ce mercredi 25 juin 2025.
Dans cette panique, Aurélien-Simplice Kongbelet-Zingas, ministre de l’Éducation, a évoqué un mouvement de fuite massif. Les surveillants ont d’abord abandonné leur poste, semant la confusion parmi les candidats restés à l’intérieur.
Ainsi, certains élèves ont sauté du premier étage pour échapper aux flammes et aux éclats. Michael Jordy Yerima, 20 ans, a témoigné depuis son lit d’hôpital, expliquant qu’il souffre d’une fracture du pied après cette chute désespérée.
Les conséquences de l’explosion du transformateur électrique sur les victimes
Les blessures graves se sont multipliées dès l’instant où le courant a cédé et où la structure a basculé. Selon les autorités, aucun bilan précis n’était disponible mercredi soir, mais l’urgence médicale était indéniable.
Un flux de victimes a envahi les trois hôpitaux de Bangui : blessés transportés en ambulance, sur des motos-taxis, dans les bennes de pick-ups et parfois portés à bout de bras. Une source du ministère de la Santé a rapporté que l’hôpital principal a été envahi, entravant les soins.
Pour soulager les soignants et rétablir l’accès, les casques bleus de la Minusca, les policiers et les gendarmes ont été déployés autour de l’établissement et des centres hospitaliers. Ainsi, la coordination a pu se renforcer afin de gérer cette crise humaine.
Comment la ville a fait face à une situation sans précédent
Des habitants se sont mobilisés pour porter des couvertures et distribuer de l’eau. Certains ont ouvert leurs portes pour accueillir des familles en détresse. Un esprit de solidarité s’est installé, malgré la tristesse ambiante, apportant un soutien moral vital aux rescapés.
Un appel urgent a été lancé pour donner du sang : les réserves étaient insuffisantes. Des volontaires ont afflué, prêts à aider. Ce geste simple a renforcé la chaîne de solidarité, offrant un espoir concret face à l’urgence.
Des psychologues ont été dépêchés pour écouter les élèves choqués et leurs proches. Des sessions de groupe ont été organisées dans la cour du lycée. Cette prise en charge précoce visait à prévenir les traumatismes sur le long terme.
Un avenir incertain pour les élèves et les familles touchées par le drame
Le ministre de l’Éducation a promis que des mesures seront prises rapidement pour élucider les circonstances de cette explosion du transformateur électrique. Cela tout en assurant un soutien psychologique aux rescapés et aux proches des victimes. Un plan de réhabilitation des installations électriques est déjà à l’étude.
Pour les élèves qui avaient planché sur la deuxième journée du baccalauréat, le traumatisme risque de peser longtemps sur leurs résultats et leur moral. Toutefois, les autorités envisagent d’organiser de nouvelles sessions d’examen pour ceux qui le souhaitent.
Enfin, la communauté scolaire de Bangui se prépare à reconstruire la normale : cours de soutien, cérémonies de mémoire et révision des protocoles de sécurité feront partie d’un programme de résilience collective.