Les propriétaires d’hybrides découvrent un nouveau risque : le vol de batterie secoue le marché automobile. Dans plusieurs régions, cette pratique gagne du terrain et inquiète de plus en plus d’usagers. Face à des tarifs prohibitifs, les malfaiteurs multiplient les casses de vitres pour dérober le bloc sous la banquette arrière. Le choix d’un parking sécurisé paraît vital pour limiter ce risque.
Les régions françaises les plus touchées par le vol de batterie
Depuis quelques mois, l’Île-de-France figure au cœur du phénomène, suivie par le nord-ouest de la France et la Belgique. Pourtant, ces zones ne se ressemblent pas, tant pour le volume de véhicules hybrides que pour l’audace des voleurs. Ainsi, la recrudescence inquiète régulièrement automobilistes et forces de l’ordre.
Après la vague de vols de pots catalytiques, les voleurs se tournent vers les batteries de traction, désormais très prisées. Leur valeur atteint jusqu’à 3 000 € en garage, tandis qu’elles se négocient à environ 1 000 € sur le marché noir. Cette rentabilité alimente la criminalité spécialisée.
Selon Le Parisien, l’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines (78) concentre de nombreux signalements. À Maurepas ou Magny-les-Hameaux, les malfaiteurs brisent une vitre arrière. Puis ils retirent la banquette pour accéder à la batterie. Ainsi, en quelques minutes, le vol de batterie s’achève, laissant les véhicules hors d’usage et leurs propriétaires démunis.
Pourquoi certaines marques subissent le vol de batterie en priorité
Les Toyota C-HR, Prius et Yaris se retrouvent en tête des victimes. Le vol de batterie se réalise aisément sous leur banquette arrière, car le bloc est directement accessible. Ainsi, ces modèles très répandus attirent particulièrement les malfaiteurs, qui agissent avec rapidité et discrétion dans les parkings résidentiels.
Outre Toyota, les hybrides légers de Stellantis ne sont pas épargnés. Les Peugeot 208, 2008 et 3008 affichent des succès de vente, ce qui attire les filous. Toutefois, les Volvo hybrides s’ajoutent à la liste, car leur rareté sur le marché les rend plus lucratifs pour le trafic illicite.
Les propriétaires se retrouvent privés de leur véhicule, avec des vitres brisées, garnitures endommagées et câbles arrachés. Les frais grimpent rapidement : entre remplacement de batterie, carrosserie et franchise, la facture atteint souvent plusieurs milliers d’euros. Pour limiter ces dégâts, certains installent des vis anti-vol ou préfèrent un garage sécurisé.
Les outils pour se protéger de ces malfaiteurs
Pour les propriétaires de Toyota, l’application MyToyota propose une fonction de géolocalisation. En cas de vol de batterie, ce service facilite la localisation rapide du véhicule. Ainsi, les chances de récupérer sa voiture augmentent, plusieurs options d’alerte sont disponibles.
Installer une alarme dotée d’un superverrouillage décourage les cambrioleurs par son double système de fermeture. Cependant, les vis anti-vol représentent une barrière mécanique simple et efficace. Ainsi, multiplier ces dispositifs réduit nettement le risque de casse et rend l’opération moins rentable pour les malfaiteurs.
Stationner dans un garage fermé et surveillé constitue une défense passive essentielle. Certains conducteurs optent même pour des systèmes de vidéosurveillance privés ou communs. Enfin, rester vigilant quant aux comportements suspects dans le voisinage agit comme un garde-fou préventif pour décourager les intrusions, ce réflexe simple peut s’avérer décisif.
Une vigilance continue pour préserver son véhicule en sécurité
Face à la montée des vols ciblant les batteries de traction, il devient crucial d’adopter plusieurs niveaux de protection. Entre alarmes performantes, vis anti-vol et stationnement sécurisé, chaque précaution renforce la dissuasion. Par ailleurs, les outils numériques, comme la géolocalisation via MyToyota, offrent une réponse rapide en cas de bris de vitre. Ainsi, combiner ces solutions permet de protéger efficacement son hybride et de limiter les frais imprévus.
