Virements : peu de français le savent, mais il est formellement interdit de faire des virements entre comptes, les comptes concernés

Un secret bancaire ignoré empêche tout virement direct entre vos livrets

Une pratique bancaire courante change sans avertissement flagrant. Les usagers ignorent souvent cette évolution stricte. Un contrôle inédit façonne désormais chaque mouvement financier lié aux livrets, notamment les virements entre comptes. Les conséquences restent peu perçues, mais elles affectent la gestion de l’épargne. Comprendre ces contraintes s’avère crucial pour éviter toute erreur coûteuse. Le mystère persiste tant que la portée exacte demeure méconnue des clients.

Pourquoi cette règle change la gestion courante bancaire

La directive européenne DSP2 est entrée en vigueur en 2018 et impose un cadre strict pour soumettre les opérations d’épargne à un contrôle renforcé, affirme le site ville-nevez.com. Elle vise à combler des vides juridiques repérés par le ministère de l’Économie. Cette règle établit un socle solide pour protéger les fonds et garantir la conformité légale des transactions.

Les autorités bancaires ont constaté des transferts directs entre livrets échappant à toute traçabilité claire. Elles ont choisi de rendre obligatoire le passage par le compte courant pour chaque mouvement. Cette procédure élargit la surveillance et empêche les opérations non autorisées, même entre comptes appartenant au même titulaire.

La mesure soutient la lutte contre le blanchiment de capitaux et la fraude. Elle s’inscrit dans la législation européenne entrée en vigueur en 2018 et complète les dispositifs existants. Cette évolution invite les clients à adopter de nouveaux réflexes et garantit une meilleure protection de leur épargne face aux risques.

Quelles nouvelles limites pour les virements entre comptes

La règle interdit tout virement direct d’un livret A vers un LDDS (livret de développement durable et solidaire), même si le même titulaire possède les deux comptes. Il faut désormais retirer la somme sur le compte courant avant de la réaffecter vers le livret cible.

Les virements ponctuels ou permanents entre comptes à terme deviennent impossibles sans étape intermédiaire via compte courant. Les livrets fiscalisés et les comptes sur livret réglementés ne communiquent plus directement pour tout transfert. Les opérations vers un tiers sont bloquées, sauf pour les mineurs sous responsabilité légale, toujours via un compte courant associé, garantissant la transparence.

Autrefois, un virement immédiat entre LEP et livret jeune passait librement sans contrôles lourds. Aujourd’hui, chaque opération passe par le compte courant pour être retracée. Il faut d’abord retirer la somme, puis la replacer selon les plafonds en vigueur, sous conditions strictes.

Comptes concernés par interdiction de virements entre comptes

Les supports soumis comprennent le livret A, le LDDS, le LEP et le livret jeune. S’y ajoutent les comptes sur livret fiscalisés et les comptes à terme. Ces produits ne communiquent plus directement entre eux. Tout transfert interne nécessite désormais un relais par le compte courant affilié pour respecter la nouvelle réglementation.

Les particuliers ne peuvent plus réallouer directement leurs économies d’un produit à l’autre, ce qui modifie les stratégies patrimoniales. Les familles doivent systématiquement passer par le compte courant associé à chaque titulaire, y compris pour les opérations familiales. L’exception pour la gestion des livrets d’enfants mineurs subsiste, mais sous conditions strictes garantissant une traçabilité totale et une légalité incontestable.

Les virements entre comptes directs sont proscrits, même entre proches ou membres de la famille. Cette règle évite le blanchiment et renforce la lutte antifraude. Chaque opération externe requiert un passage par le compte courant.

Ce changement impacte profondément la gestion de l’épargne

Les usagers doivent adapter leurs réflexes financiers pour chaque transfert, acceptant une étape intermédiaire qui garantit traçabilité et sécurité. Cette obligation affecte particuliers, familles et jeunes épargnants. Adopter cette nouvelle habitude évite les erreurs et prévient les risques liés au blanchiment. La gestion de l’épargne évolue vers plus de prudence, tout en offrant une meilleure protection des fonds face aux exigences réglementaires européennes et nationales.

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